PANORAMA MIX ENERGETIQUE: L’ELECTRIQUE

EGO GAS vous propose de faire le tour des différentes énergies existantes pour le fonctionnement des véhicules : un panorama du mix énergétique. Aujourd’hui l’électrique. 

Alors que l’on allait vers un avenir 100% électrique, les Français s’interrogent aujourd’hui sur les limites de cette énergie.

Entre son réel impact environnemental, son prix et sa distribution, l’électrique montre peu à peu ses limites.

Une transition vers la mobilité durable 

L’électrique est considérée comme une solution importante de transition vers la mobilité durable, car elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique liées aux transports. Les véhicules électriques utilisent donc une source d’énergie plus propre et plus efficace que les moteurs à combustion interne.

Source 4 : Carbone 4 – L’empreinte carbone moyenne d’une voiture vendue en 2020 en fonction de son kilométrage

Cependant, il existe encore des défis à relever, notamment en ce qui concerne la production et la gestion de l’énergie nécessaire à la recharge des batteries, ainsi que la mise en place d’une infrastructure de recharge adéquate.

Avantages :

  • Les véhicules électriques émettent très peu de CO2 en roulant (l’essentiel de leurs émissions provient de leur fabrication, de leur recyclage et de leur batterie).
  • Faibles coûts de fonctionnement dus au prix moins élevés des matières premières.
  • Très silencieux, ils offrent un confort supplémentaire.
  • Peu d’entretien. Leur moteur comporte beaucoup moins de pièces et est donc plus simple.
  • Adaptés aux courtes distances.

Inconvénients :

  • Une autonomie très limitée par rapport aux véhicules thermiques.
  • Temps de recharge plus long que pour un plein de carburant.
  • Utilisation limitée pour les longues distances et les véhicules transportant des charges lourdes.
  • Coût d’achat important.
  • Importation des composants de l’étranger.
  • Les conditions d’extractions de lithium (composant principal de la batterie) ont un impact environnemental et social négatif.

La France face à la gestion de l’énergie 

D’après une étude menée par le cabinet BCG, une voiture vendue sur deux dans le monde sera électrique ou hybride en 2030. Un marché qui ne cesse de s’accroître et qui oblige la France à trouver des solutions pour répondre à une telle demande.

La situation géopolitique d’aujourd’hui pousse notre pays à s’adapter et donc à produire localement. Et pour répondre aux demandes et opportunités, le président Emmanuel Macron déclare lors d’un déplacement à Belfort.

 

 

 Cette prise de parole affirme une relance claire du nucléaire en France.   

La France devrait adopter une combinaison de solutions, telles que l’investissement dans les énergies renouvelables, l’optimisation de la gestion de la demande, le développement de nouvelles technologies de stockage d’énergie, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la modernisation de l’infrastructure électrique.

Objectif 0 pollution 

La production de batteries nécessite des matières premières rares, tels que le lithium, le cobalt et le nickel qui sont connus pour être coûteux et difficiles à obtenir. Leurs extractions sont extrêmement polluantes, car elles nécessitent une grande quantité d’énergie qui génère des déchets toxiques.

La dépendance à l’importation de matières premières peut affecter la sécurité d’approvisionnement de notre pays et créer une indépendance de sa politique énergétique.

Pour répondre à ces problématiques, la France soutient activement le développement de l’industrie des batteries, avec des incitations financières et des projets de recherche et développement pour améliorer la performance et la durée de vie des batteries.

Le groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS a d’ailleurs créé une co-entreprise avec le japonais Toyota, appelé « Automotive Cells Company » pour produire des batteries en France et en Europe. Une joint-venture qui prévoit d’investir 5 milliards d’euros pour produire 8GWh de batteries par an d’ici 2030.

 

 

 

 

 

La France accompagne la progression de l’électrique

La France est actuellement en train de faire des progrès significatifs dans l’adaptation de l’électrique aux véhicules lourds qui nécessitent des besoins énergétiques beaucoup plus importants. Plusieurs entreprises françaises ont d’ailleurs commencé à développer des solutions pour répondre à ces besoins énergétiques. Notamment Renault qui a récemment lancé un camion électrique appelé « D Wide Z.E ». Ce véhicule peut parcourir jusqu’à 300 km avec une seule charge et transporter jusqu’à 26 tonnes.

Le gouvernement français a décidé de mettre en place des incitations financières pour encourager les entreprises à passer à des véhicules électriques, y compris des subventions pour l’achat de camions électriques et des réductions d’impôts pour l’installation de bornes de recharge.

C’est pourquoi, plusieurs villes françaises ont commencé à investir dans des flottes de bus électriques et des projets pilotes sont également en cours pour tester l’utilisation de camions électriques dans le transport de marchandises.

Un réseau de recharge qui s’agrandit 

Quelques exemples d’initiatives en cours pour l’amélioration du réseau de recharge électrique :

  • Mise en place d’un programme visant à installer 150 000 points de recharge d’ici fin 2023.
  • Développement de nouveaux modèles de financement : L’Etat a mis en place un fonds de garantie pour permettre aux entreprises de financer l’installation de bornes de recharge.
  • Normalisation des bornes de recharge : La France travaille avec d’autres pays de l’Union Européenne pour normaliser les bornes de recharges, afin de faciliter l’utilisation des bornes dans toute l’Europe.
  • Soutien aux entreprises qui investissent dans la recharge électrique : Le gouvernement a annoncé un crédit d’impôt pour les entreprises qui installent des bornes de recharge pour leurs employés.

 

À ce jour, il est important de reconnaître que l’électrique n’est pas une solution unique pour tous les secteurs du transport mais présente des avantages considérables dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’adoption de l’électrique devrait continuer à augmenter à mesure que les avancées technologiques et les politiques gouvernementales encouragent une utilisation plus large et plus pratique des véhicules électriques.

Ainsi, il est clair que l’utilisation de l’électrique en secteur urbain est pertinente à court terme alors qu’au contraire, des progrès sont encore nécessaires pour que cette énergie devienne fonctionnelle pour d’autres secteurs (transport long courrier, TP, agricole, …). Il est important pour ceux-ci d’explorer d’autres solutions de transition énergétique.