Pourquoi la transition énergétique est un enjeu urgent pour les transporteurs ?
Face à l’accélération du changement climatique, à la hausse du prix des énergies fossiles et à la pression croissante des régulations, la transition énergétique n’est plus une option pour les transporteurs : c’est une nécessité stratégique. En France, le secteur des transports est responsable de plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, dont une grande partie provient du transport routier de marchandises.
Les objectifs fixés par la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) imposent une réduction drastique de ces émissions d’ici 2030, avec une ambition claire : diviser par deux les émissions du transport routier. Les entreprises de transport sont donc directement concernées par de nouvelles obligations, telles que la Zone à Faibles Émissions (ZFE) dans les grandes agglomérations, ou encore la généralisation de la fiscalité carbone à l’échelle européenne. Même si les ZFE ont subi un sérieux coup de frein ces derniers mois, personne ne doute réellement de la tendance de fond.
Au-delà de la réglementation, les donneurs d’ordres – qu’ils soient industriels, distributeurs ou institutions – intègrent de plus en plus la performance environnementale dans leurs critères de sélection. Pour rester compétitifs et éligibles aux appels d’offres, les transporteurs doivent prouver leur engagement vers une logistique plus propre.
Enfin, ce sont maintenant les financements qui sont de plus en plus conditionnés aux engagements environnementaux des entreprises.
Anticiper la transition énergétique, c’est donc s’adapter pour survivre, mais aussi saisir de nouvelles opportunités de marché. Ceux qui prennent le virage dès maintenant auront une longueur d’avance sur les concurrents et pourront mieux maîtriser leurs coûts sur le long terme
Comment amorcer une transition énergétique sans déséquilibrer sa rentabilité
L’idée reçue selon laquelle transition énergétique rime forcément avec surcoûts ou perte de rentabilité freine encore de nombreux transporteurs. Pourtant, il est tout à fait possible de réduire son empreinte carbone sans mettre en péril ses marges — à condition de choisir les bons leviers dès le départ.
Plutôt que de remplacer l’ensemble de la flotte ou d’investir massivement dans des véhicules électriques, une approche progressive et pragmatique peut s’avérer bien plus efficace. Des solutions comme l’optimisation du carburant, l’entretien moteur ou l’usage d’additifs intelligents permettent d’agir rapidement, sans immobilisation de véhicules ni transformation profonde de l’activité.
Parmi ces leviers, certains produits se démarquent par leur efficacité immédiate et leur simplicité d’usage. C’est le cas d’ECO GAS, un traitement carburant conçu pour améliorer la combustion, prolonger la durée de vie du moteur et réduire la consommation. Rentable dès ses premières utilisations, ce type de solution est particulièrement adapté aux transporteurs souhaitant initier une démarche bas carbone sans alourdir leurs charges.
Autre avantage non négligeable : l’automatisation possible via des stations de traitement intégrées, qui permet de maintenir la cadence logistique tout en réduisant l’impact environnemental. Cette combinaison entre performance économique et impact mesurable représente une véritable porte d’entrée vers une transition maîtrisée.
Quelles solutions concrètes adopter pour une transition énergétique progressive
Engager une transition énergétique ne signifie pas tout changer du jour au lendemain. Pour les transporteurs, l’efficacité réside dans une approche progressive, adaptée à leur réalité opérationnelle. Plusieurs solutions concrètes existent, cumulables et modulables selon les moyens et les priorités de chaque entreprise.
- Adopter des carburants alternatifs : Le HVO, le XTL ou le B100 offrent des réductions significatives d’émissions tout en restant compatibles avec certains moteurs existants. Ces carburants représentent une première étape vers une mobilité plus propre, notamment dans les zones soumises à des restrictions environnementales. Petit bémol en termes de souplesse pour le B100 qui nécessite généralement des moteurs spécifiques, et dans tous les cas un stockage spécifique, mais c’est aussi ce qui rend la solution ZFE-compatible…
- Optimiser l’usage du carburant : Améliorer la combustion permet de consommer moins tout en réduisant les rejets polluants. C’est ici qu’interviennent les additifs intelligents comme ECO GAS, qui agissent directement sur l’efficacité énergétique. Facile à intégrer à l’exploitation quotidienne grâce à des stations de traitement automatisées, ce type de solution offre un retour sur investissement rapide, sans changement d’infrastructure.
- Former à l’éco-conduite : Le comportement du conducteur joue un rôle clé dans la consommation. Des formations ciblées, associées à des outils de suivi, peuvent générer jusqu’à 10 % d’économies de carburant. Une démarche simple, peu coûteuse et immédiatement mesurable.
- Renouveler la flotte de façon ciblée : Plutôt que d’investir massivement, il est possible de planifier des remplacements progressifs en fonction de l’usure, des usages et des zones de circulation. L’analyse de données permet de prioriser les véhicules les plus critiques. D’ailleurs, en fonction des usages, l’investissement sur des véhicules au bioGNV, voire électriques, peut se justifier.
En combinant ces leviers, les transporteurs peuvent amorcer leur transition énergétique sans rupture opérationnelle, tout en construisant une trajectoire réaliste vers la neutralité carbone.
Comment mobiliser ses équipes dans une démarche de transition énergétique réussie
La réussite d’une transition énergétique ne dépend pas uniquement de la technologie ou des investissements engagés. Elle repose avant tout sur l’adhésion des équipes. Conducteurs, mécaniciens, exploitants, direction : tous doivent comprendre le sens du changement pour qu’il soit durable et efficace.
La première étape consiste à partager une vision claire. Expliquer pourquoi la transition est engagée — que ce soit pour répondre à des obligations, réduire les coûts ou améliorer l’image de l’entreprise — permet de créer un socle commun. Il est essentiel d’insister sur les bénéfices concrets pour chacun, comme une meilleure performance des véhicules, une conduite plus souple ou des outils facilitant le quotidien.
Ensuite, il faut former et accompagner. L’éco-conduite, par exemple, ne s’improvise pas : elle s’apprend et se perfectionne. Mettre en place des sessions courtes, pratiques, avec des retours d’expérience concrets favorise l’appropriation. L’expérimentation concrète et régulière avec un formateur en accompagnement est indispensable. De même, intégrer des outils simples à utiliser — comme des stations de traitement automatisées pour les additifs carburant, qui ne changent pas les routines de plein — permet de réduire les résistances.
Enfin, valoriser les efforts est fondamental. Mettre en avant les résultats obtenus (réduction de la consommation, baisse des pannes, satisfaction client) et impliquer les équipes dans le suivi des indicateurs renforce l’engagement collectif.
Mobiliser, c’est transformer une contrainte en projet commun, porteur de sens et de performance.
Quelles aides pour accompagner les transporteurs ?
Le passage à une logistique plus durable représente un coût initial non négligeable pour les transporteurs, notamment pour le renouvellement de flotte, l’adoption de carburants alternatifs ou l’intégration de nouvelles technologies. Heureusement, plusieurs dispositifs d’aides publiques existent pour soutenir cette transition.
- Le programme Écocamion (France 2030)
Lancé par l’ADEME en 2023 dans le cadre du plan France 2030, le programme Écocamion vise à soutenir l’achat de véhicules lourds à faibles émissions. Il prévoit jusqu’à 65 000 € d’aide par camion électrique ou hydrogène, dans la limite de 60 % du surcoût. Les petites entreprises peuvent bénéficier d’un taux d’aide plus élevé. - Le dispositif « Tremplin pour la transition écologique »
Géré également par l’ADEME, le programme Tremplin pour la transition énergétique permet de financer des projets de transition pour les TPE et PME, y compris dans le transport. Les dépenses couvertes peuvent inclure les diagnostics, les équipements de réduction de consommation ou d’émissions, ainsi que certains services d’accompagnement. - Les aides régionales et locales
Certaines Régions (comme l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes ou Occitanie) proposent des subventions complémentaires à celles de l’État pour l’achat de véhicules propres ou l’installation de bornes de recharge, parfois jusqu’à 30 % du montant total. - Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Les CEE permettent de financer des actions de performance énergétique (comme la télématique embarquée ou la formation à l’éco-conduite), prises en charge partiellement par des fournisseurs d’énergie ou des opérateurs agréés.
Et les additifs dans tout ça ?
Bien qu’il n’existe pas d’aide directe dédiée à l’achat d’additifs carburant, ces solutions peuvent être intégrées dans des démarches plus larges de performance énergétique. Lorsqu’ils s’inscrivent dans un plan global de réduction des consommations, incluant par exemple la télématique, l’éco-conduite ou un diagnostic énergétique, des financements peuvent être envisageables, notamment via les CEE ou le dispositif Tremplin. L’accompagnement par un expert ou un opérateur agréé est alors recommandé pour maximiser les chances d’éligibilité.
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